Substituer le safe-T-clean aux produits solvants et réaliser des économies substantielles
Tout d’abord, la partie sécuritaire a son poids, même si on n’est dans un concept d’assurance, plus que comptable. Mais les interlocuteurs expérimentés savent ce que coûtent les maladies et les absences1 des collaborateurs, sans parler de décès. Et ils savent également que les risques d’explosion et d’incendie augmentés sont inacceptables, comme leur fait d’ailleurs comprendre leur courtier d’assurance, au travers de leurs primes.
Quant à l’aspect écologique, il est surtout important pour les sociétés qui répondent à des appels d’offre qui comprennent des parties vertes dans leur cahier des charges (notamment les marchés publics). Ne pas pouvoir y répondre favorablement peut représenter un manque à gagner conséquent.
Plus techniquement, à application équivalente, on utilise en moyenne entre 5 et 10x moins de safe-T-clean en volume que de solvant.
Parce que :
- Les solvants sont tellement volatils que l’opérateur n’utilise qu’une partie de ce qu’il a acheté. Typiquement, on met un peu de solvant dans un récipient plus petit — on en perd une partie — ensuite on travail avec un chiffon qu’on trempe dans ledit récipient — on perd du volume par ce qui est évaporé sur le chiffon avant même de toucher la surface à traiter — on l’applique et on en perd encore, parce qu’il s’évapore plus vite que le temps nécessaire pour l’appliquer correctement.
- Le mode opératoire des solvants est dit par absorption. Cela signifie que, lorsqu’on met en contact un solvant et un corps gras, une certaine quantité de corps gras va disparaître. En réalité, rien ne disparaît (loi de Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme), mais le solvant « absorbe » le gras et va l’emporter dans un nuage formé du solvant, de la graisse ou de l’huile, et des saletés sèches qui sont enrobés par le corps gras. Autrement dit, le solvant ne va pas permettre d’éliminer la saleté, mais seulement de la déplacer, de la transporter dans ce nuage qui va évoluer dans l’atelier en fonction des courants d’air, et qui va ensuite la déposer à terre par un phénomène de condensation, en fonction de la température, exactement comme un nuage de vapeur d’eau va générer une averse de pluie en-dessous d’une certaine température.
- Alors qu’on ne dilue pas les solvants, on peut — et c’est le cas le plus courant — diluer le Safe-T-Clean, parfois dans des proportions très importantes (le 1⁄10 n’est pas rare). Il ne faut donc pas avoir fait un master en math pour comprendre que la dilution va allonger le volume de produit utilisé, par comparaison avec un solvant qu’on ne dilue pas.
- Il y a une liaison linéaire (on dit stoechiométrique en vocabulaire de chimiste) entre la quantité de solvant et la quantité de graisse enlevée. Autrement dit, s’il me faut x kg de solvant pour enlever y kg de graisse, il faudra 2x kg de solvant pour enlever 2y kg de graisse. Cette liaison stoechiométrique n’existe pas dans le cas du Safe-T-Clean, vu son mode opératoire différent. Le Safe-T-Clean doit pénétrer la saleté, pas la transformer ni même l’enlever. C’est le bras de l’opérateur ou la machine utilisée qui enlève la saleté. Rappelons que les critères de pénétrations sont triples : concentration, température et temps de pause.
Par exemple, le passage d’un laminoir avec l’utilisation du Safe-T-Clean Red par rapport à leur solvant halogéné : de 12.000 litres/an à 880.
Si on revient au prix, cela signifie que 10 euros dépensés en Safe-T-Clean équivaut au moins à 50 euros dépensés en solvants.
Coûts dus à l’application des normes ATEX, en matière de stockage et de transport.
La plupart de solvants utilisés sont considérés comme explosifs et/ou hautement inflammables. Les pictogrammes en attestent. Ces produits doivent être stockés et transportés suivant les normes ATEX2.
En pratique, ils doivent être stockés dans des lieux qui sont particulièrement neutralisés par rapport à toute contrainte qui pourrait faire exploser ou s’enflammer lesdits produits. Cela signifie qu’il faut lieux dédicacés, systèmes de fermeture particuliers, marquage particulier, utilisation de matériel électrique particulier. Bref un surcoût important en terme d’infrastructures, mais aussi de formation du personnel et de gestion sécuritaire en général … et donc surcoûts particuliers.
Et la bonne nouvelle est que le Safe-T-Clean n’entre pas dans cette catégorie. Il peut être stocké normalement, peut se trouver n’importe où dans les ateliers, peut être transporté sans précautions particulières, peut même se retrouver dans des véhicules d’intervention, etc.
Une économie souvent substantielle par rapport aux solvants.
Élimination des contenants
Tous nos contenants sont cautionnés et récupérés (et évidemment dé-cautionnés lorsque vérifiés bons pour le service).
Cela évite à nos clients les coûts d’élimination de ces contenants qui doivent aussi être confiés à des compagnies de retraitement de déchets spécialisées.
Ces arguments restent dans la généralité. Pour certains clients, leur situation particulière peut créer des différences plus spécifiques. Par exemple, nettoyer des bogies de trains avec le Safe-T-Clean, plutôt qu’avec un solvant agressif, permet d’épargner les coûts de main d’œuvre et de matériel nécessaires à la re-peinture des bogies dont la peinture a été corrodée par le solvant.
La liste est très longue.