a group of people working in a factory

L’origine du concept de Safe‑T‑Clean dans l’histoire de l’industrie

C’est en fin 2017 que la situation des solvants utilisés comme dégraissant dans l’industrie a suscité notre intérêt.

En effet, si on consulte la littérature relative  ces produits, il apparaît de manière évidente que les entreprises doivent agir avec la plus grande prudence. Une règlementation très stricte et précise est d’application. Celle-ci veille notamment à protéger particulièrement les personnes dites « faibles », comme les femmes enceintes ou allaitant, comme les jeunes travailleurs de moins de dix-huit ans.

Il est, par exemple, interdit d’affecter ou de maintenir les femmes enceintes et les femmes allaitant à des postes de travail les exposant aux solvants classés toxiques pour la reproduction, au benzène, à certains dérivés des hydrocarbures aromatiques. Les travaux impliquant la préparation, l’emploi, la manipulation ou l’exposition à des solvants classés comme agents chimiques dangereux sont interdits aux jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Or, il vous suffit d’entrer dans n’importe quel atelier de maintenance mécanique ou d’horlogerie pour constater que ces précautions règlementaires sont très peu appliquées, voire très peu connues tout simplement par les principaux intéressés.

Nous avons donc commencé à rechercher des solutions de substitutions à ces solvants divers.

Comprenons que, si l’industrie métallurgique existe depuis le début du dix-neuvième siècle,  les solvants ont été introduits dans les années qui suivent la seconde guerre mondiale. Les solvants s’avéraient des solutions de dégraissage très efficaces et bon marché. ans la foulée du chewing-gum et du coca-cola, ils surfaient également sur la vague de la modernité américaine qui avait libéré l’Europe de la menace nazie.

Mais, après un temps, de nombreuses maladies professionnelles apparurent, dont on ne connaissant pas l’origine.

Il a fallu quelques décennies pour que les scientifiques soient autorisés à annoncer ouvertement que ces maladies étaient dues à l’exposition aux solvants. Les intérêts financiers n’avaient sans doute pas accéléré le pas. Rappelons-nous que dans les années cinquante, la faculté médicale ventait les mérites de la consommation de tabac.
Les incendies et les explosions dans les entreprises industrielles ont mené les autorités à développer des règlementations du type ATEX, par exemple.

Ensuite la conscience écologique a émis également des préoccupations quant à la toxicité de ces produits un fois répandus dans la nature.

Alors, notre démarche a tout simplement été d’aller comprendre comment les anciens travaillaient. C’est ainsi que nous avons compris comment concevoir un concept de dégraissants alternatifs aux solvants :

le Safe‑T‑Clean