Quatre personnes, assis à une table, comme dans un call center avec téléphone, casque à micro de standardiste et écrans, auxquelles on pose une foule de questions, dans un décor high-tech.

Questions Fréquentes à propos de Safe-T-Clean

Le Safe-T-Clean pose-t-il un risque d’oxydation des métaux traités, en particulier dans le travail de dégraissage à la sortie des CNC en micromécanique ?

La question pose ici la problématique de l’oxydation.

L’oxydation est un phénomène naturel qui apparaît dès qu’un matériau se trouve en contact avec des molécules d’oxygène (O). En particulier, dans l’atmosphère, sa forme gazeuse, le dioxygène (O2) représente 20,95% de l’air. Et l’eau est une combinaison de deux molécules d’hydrogène et d’une molécule d’oxygène (H2O).

Donc, en théorie, il y a plus qu’un risque, mais un processus d’oxydation qui s’enclenche dès qu’un matériau est en contact avec une solution aqueuse.

Mais, en fait, la vraie question n’est pas celle de l’oxydation, mais celle de la vitesse d’oxydation.

En effet, lors d’un processus de nettoyage ou de dégraissage, il y aura forcément un contact entre le matériau et la solution aqueuse. Pour prendre un exemple très basique, vos couverts dans l’eau de vaisselle s’oxydent. Allez-vous les jeter pour autant avec l’eau de vaisselle ?

Trois paramètres principaux interviennent dans la vitesse d’oxydation :

  1. le caractère oxydable du matériau traité,
  2. le caractère oxydant de la solution dégraissante,
  3. La durée du contact entre les deux.

Quant au matériau, il est évident que nous n’avons pas de prise sur ceux-ci. 

Il est tout de même utile de dire que l’utilisation des solvants depuis 1950 a permis à l’industrie d’utiliser des matériaux et à mettre en place des processus qui n’autorisent aucune substitution vers un autre dégraissant (par exemple, l’utilisation de matériaux poreux et très oxydables, une machine typique à perchloréthylène ne peut fonctionner qu’avec un solvant, etc.).

Quant à la solution aqueuse et donc potentiellement oxydante, nous avons travaillé pour diminuer au maximum la rapidité d’oxydation. 

Ces efforts ont porté sur la composition même des Safe-T-Clean et sur le pH. Le Safe-T-Clean Yellow est un produit multi-usages qui est à un pH de 9,5 lorsqu’il est concentré à 100%. Le Safe-T-Clean Blue est un produit spécifiquement conçu pour traiter les surfaces délicates, son pH à 100% est 7, et il est 40% plus volatil pour un séchage plus rapide.

De plus, concernant le PH, la dilution du Safe-T-Clean va progressivement ramener le pH vers la neutralité, soit pH7.

En pratique, le Safe-T-Clean Yellow convient pour de nombreux cas où le matériau n’est pas particulièrement oxydable. Au-delà d’un certain seuil d’oxydabilité, le Safe-T-Clean Blue (ou Time prêt à l’emploi) conviendra jusqu’à la limite du concept.

Quant à la durée de contact entre matériau oxydable et solution oxydante, on parlera ici du processus d’application. Plus le processus sera rapide, moins les deux protagonistes seront en présence, et moins grand sera le risque qu’un début d’oxydation n’intervienne.

En particulier, le travail en fontaine avec arrosage des pièces pourra être privilégié, et le processus de trempage en bain aqueux devrait être évité.

En conclusion, les tests et nos clients qui l’ont déjà mis en place montrent que, dans la majorité des cas, la substitution des solvants par les solutions Safe-T-Clean est possible et efficace et sans risque. Et ceux-là ont également mesuré l’économie financière très substantielle que cette substitution leur apporte, en plus de l’élimination de tous les risques sanitaires, ATEX, et écologiques des solvants.

Le Safe-T-Clean blue est-il compatible avec de l’acier inoxydable 4435/316 L ?

En principe, sous réserve de vos tests, vous n’aurez aucun souci avec de l’acier inoxydable 1.4435 / 316L. Je vous renvoie à l’article suivant :

machinemfg.com/fr/stainless-steel-a-comprehensive-comparison

Le Safe-T-Clean BLUE a été conçu avec une composition particulièrement choisie pour respecter les matériaux sensibles et son pH7 à 100% limite au maximum le caractère oxydant de la solution. 

Mais il reste une solution aqueuse, et le risque a priori peut exister. C’est pourquoi nous conseillons toujours les tests pour toute sécurité en cette question de l’oxydation.

Y a-til des contre-indications pour le nettoyage de certaines matières plastiques ?

Aucune.

L’expérience nous montre que le concept Safe-T-Clean peut être utilisé sur tous ces types de matières : plastique dur ou souple, joints en matière caoutchouteuse, joints en silicone, latex, stickers, écrans de protection en plexiglas, tableaux de commande, clavier d’ordinateurs, etc.

Peut-on utiliser le Safe-T-Clean en bac à ultra-sons ?

Oui.

Les Safe-T-Clean sont régulièrement utilisés en bacs US à différentes concentrations.

Nous avons utilisé le Safe-T-Clean pour éliminer des taches de gasoil, avec succès, mais il reste une trace blanche sur le sol. Comment l’expliquer et l’éviter ?

Quelques explications au préalable :

  • Le Safe-T-Clean Red a la même composition que le Safe-T-Clean Yellow. Le RED est 2,5X plus concentré en agents tensioactifs et, consécutivement son pH monte à 11 (le Yellow est à 9,5). Ces pH sont ceux des solutions concentrées à 100%, qui vous ont été déposées.
  • Le mode opératoire du concept Safe-T-Clean est de saponifier les graisses saponifiables et, en général, de décoller la graisse de la surface où elle adhère et de la désolidariser. Cette préparation facilite le travaille d’élimination effectué par une personne avec une brosse, une loque, un jet d’eau ou par une machine (auto-laveuse, machine à laver les pièces, cuves US, …).
  • Il est donc important de se rappeler que, après que le produit est répandu ou aspergé sur la surface traitée, une action mécanique est indispensable pour “ramasser” la saleté et le Safe-T-Clean sur la surface.

De là, deux réponses possibles à votre question :

1. si le produit est répandu sur les traces de gasoil, et qu’aucune autre action n’est effectuée, il se peut que restent au sol des éléments qui n’auraient pas été enlevés par l’évaporation de la solution aqueuse, ce qui peut donner des traces blanches ;

Plus probablement :

2. si le produit est trop concentré et/ou pas assez rincé, il peut laisser des traces blanches sur la surface traitée.

Pour corriger le tir, la manoeuvre idéale :

  • Gicler la solution Yellow ou Red choisie et rincer suffisamment pour éliminer de la surface toute trace, ou,
  • après test, choisir une solution de Red ou de Yellow à une concentration telle qu’elle ne nécessitera pas de rinçage consécutif, ni ne laissera de trace après l’opération.

Pouvez-vous livrer le Safe-T-Clean à une concentration de 30% ?

Oui, sur demande, nous pouvons vous livrer n’importe quel produit de notre fabrication à la concentration qui vous convient.
Le prix au litre est évidemment adapté en fonction de la quantité de produit à 100%. Toutefois, la diminution n’est pas linéaire ( X litres à 25% n’est pas égal à X/4 litres à 100%), sachant que les contenants, les étiquettes et la main d’oeuvre ne sont pas divisibles.

Pouvons-nous obtenir des étiquettes conformes à la réglementation pour nos contenants après transvasement, ou pour nos vaporisateurs ?

Bien entendu, sur votre demande, nous vous enverrons les étiquettes adéquates.
N’oubliez pas de nous indiquer :
Quel produit,
Taille du contenant (1L, 20L, …),
Quantité d’étiquettes.

Reprenez-vous vos contenants vidés ?

Oui, nous reprenons nos contenants vidés.
Nos contenants à partir de 10 litres sont cautionnés. Nous les récupérons, les vérifions et le remettons en circuit. Si les contenants retournés sont bons pour le service, ils sont dé-cautionnés sur la facture suivante.

Livrez-vous le Safe-T-Clean hors de Suisse ?

Oui, nous livrons régulièrement dans les pays de l’Union Européenne.

Vos produits sont-ils disponibles chez des revendeurs ou dans des magasins ?

Nous vendons le Safe-T-Clean en direct vers les utilisateurs.

Le prix du Safe-T-Clean semble plus cher que celui du solvant que nous utilisons ?

Tout d’abord, pour établir une comparaison valide au niveau du prix facial par litre, il convient de n’oublier aucun détail.

Par exemple, le Safe-T-Clean Yellow contient 5% de COV, pendant que votre solvant en contient 100%.
Ceci signifie qu’à chaque 100 litres de Safe-T-Clean, vous payez 5% X 100 litres X 3,-frs = 15,- frs ,tandis que pour votre solvant, la note COV sera de 100% X 100 litres X 3,-frs = 300 frs.

Mais la différence de prix se marque bien plus sur les coûts d’utilisation du Safe-T-Clean.

Tout d’abord, la partie sécuritaire a son poids, même si on est dans un concept d’assurance, plus que dans une vision purement comptable. Mais les interlocuteurs expérimentés savent ce que coûtent les maladies et les absences des collaborateurs, sans parler de décès. Et ils savent également que les risques d’explosion et d’incendie augmentés sont inacceptables, comme leur fait d’ailleurs comprendre leur courtier d’assurance, au travers de ses primes.

Quant à l’aspect écologique, il est surtout important pour les sociétés qui répondent à des appels d’offre qui comprennent des parties “vertes” dans leur cahier des charges (notamment les marchés publics). Ne pas pouvoir y répondre favorablement peut représenter un manque à gagner conséquent.

Plus techniquement, à application équivalente, on utilise en moyenne entre 5 et 10X moins de Safe-T-Clean en volume que de solvant.

Parce que :

Les solvants sont tellement volatils que l’opérateur n’utilise qu’une partie de ce qu’il a acheté. Typiquement, on met un peu de solvant dans un récipient plus petit – on en perd une partie – ensuite on travail avec un chiffon qu’on trempe dans ledit récipient – on perd du volume par ce qui est évaporé sur le chiffon avant même de toucher la surface à traiter – on l’applique et on en perd encore, parce qu’il s’évapore plus vite que le temps nécessaire pour l’appliquer correctement.

Le mode opératoire des solvants est dit “par absorption”. Cela signifie que, lorsqu’on met en contact un solvant et un corps gras, une certaine quantité de corps gras va “disparaître”. En réalité, rien ne disparaît (loi de Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme), mais le solvant “absorbe” le gras et va l’emporter dans un nuage formé du solvant, de la graisse ou de l’huile, et des saletés sèches qui sont enrobés par le corps gras. Autrement dit, le solvant ne va pas permettre d’éliminer la saleté, mais seulement de la déplacer, de la transporter dans ce nuage qui va évoluer dans l’atelier en fonction des courants d’air, et qui va ensuite la déposer à terre par un phénomène de condensation, en fonction de la température, exactement comme un nuage de vapeur d’eau va générer une averse de pluie en-dessous d’une certaine température.

Alors qu’on ne dilue pas les solvants, on peut – et c’est le cas le plus courant – diluer le Safe-T-Clean, parfois dans des proportions très importantes (le 1/10 n’est pas rare). Il ne faut donc pas avoir fait un master en math pour comprendre que la dilution va allonger le volume de produit utilisé, par comparaison avec un solvant qu’on ne dilue pas.

Il y a une liaison linéaire (on dit stoechiométrique en vocabulaire de chimiste) entre la quantité de solvant et la quantité de graisse enlevée. Autrement dit, s’il me faut x kg de solvant pour enlever y kg de graisse, il faudra 2x kg de solvant pour enlever 2y kg de graisse. Cette liaison stoechiométrique n’existe pas dans le cas du Safe-T-Clean, vu son mode opératoire différent. Le Safe-T-Clean doit pénétrer la saleté, pas la transformer ni même l’enlever. C’est le bras de l’opérateur ou la machine utilisée qui enlève la saleté. Rappelons que les critères de pénétrations sont 3 : concentration, température, temps de pause.

Par exemple, le passage du laminoir Thy-Marcinelle (Groupe RIVA) avec l’utilisation du Safe-T-Clean Red et V+ par rapport à leur solvant halogéné : de 12.000 litres/an à 880.

Si on revient au prix, cela signifie que 10 euros dépensés en Safe-T-Clean équivaut au moins à 50 euros dépensés en solvants.

Coûts dus à l’application des normes ATEX, en matière de stockage et de transport.

La plupart de solvants utilisés sont considérés comme explosifs et/ou hautement inflammables. Les pictogrammes en attestent. Ces produits doivent être stockés et transportés suivant les normes ATEX.
En pratique, ils doivent être stockés dans des lieux qui sont particulièrement neutralisés par rapport à toute contrainte qui pourrait faire exploser ou s’enflammer lesdits produits. Cela signifie qu’il faut lieux dédicacés, systèmes de fermeture particuliers, marquage particulier, utilisation de matériel électrique particulier. Bref un surcoût important en terme d’infrastructures, mais aussi de formation du personnel et de gestion sécuritaire en général … et donc surcoûts particuliers.

Et la bonne nouvelle est que le Safe-T-Clean n’entre pas dans cette catégorie. Il peut être stocké normalement, peut se trouver n’importe où dans les ateliers, peut être transporté sans précautions particulières, peut même se retrouver dans des véhicules d’intervention, etc.

Une économie souvent substantielle par rapport aux solvants.

Elimination des contenants

Tous nos contenants sont cautionnés et récupérés (et évidemment dé-cautionnés lorsque vérifiés bons pour le service).
Cela évite à nos clients les coûts d’élimination de ces contenants qui doivent aussi être confiés à des compagnies de retraitement de déchets spécialisées.

Ces arguments restent dans la généralité. Pour certains client, leur situation particulière peut créer des différences plus spécifiques encore. Par exemple, nettoyer des bogies de trains avec le Safe-T-Clean, plutôt qu’avec un solvant agressif, permet d’épargner les coûts de main d’oeuvre et de matériel nécessaires à la re-peinture des bougies dont la peinture a été bouffée par le solvant.
La liste est très longue.